top of page

Je suis dans ton livre et, sans qu'il y ait d'intrigue, je n'arrive pas m'arrêter ! Comment expliquer cela sinon par ta manière prenante et vivante d'écrire...Bravo!

Jean-Pierre G.

Je viens de terminer "Dans les sables de l'oubli". Ton enfance, ton adolescence, ta famille, surtout pépé et mémé, Palestro, Ténès, Alger, tout est si bien décrit... On a l'impression  de vivre l'instant. BRAVO ! Un recueil à conserver. J'ai apprécié. C'était captivant. Tu es doué pour l'écriture. Merci.

Lili@ne L.

Déjà plongé dans le récit de ta vie relatant ces quelques instants si émouvants dans ce style si poétique qui est le tien. Merci pour cette belle fresque historique et familiale qui me plaît beaucoup.

Pierre G.

... J'ai apprécié la touche d'humour autour des fées penchées sur ton berceau et "Les Américains", l'épisode "pain-gâteau" , où se manifeste le meilleur de l'humanité et qui m'a ému.

Eugène B.

Après la lecture émouvante de ce si beau livre, nous sommes heureuses de te connaître encore mieux. De nombreux passages ont ravivé notre mémoire de Pieds-Noirs. Merci pour ces si bons moments que nous avons partagés avec toi en te lisant.

Marie-Jeanne et Josette

Ton dernier ouvrage métaphoriquement titré "Dans les sables de l'oubli" - que tu as écrit sur la partition du cœur et la gamme des émotions - est une ode à la vie, un chant d'amour, qui annoncent et révèlent l'homme sensible et droit que tu es devenu.

A l'instar de tes recueils précédents, le choix, la beauté et la richesse de tes mots, l'élégance de tes pensées et de tes sentiments, sont saisissants de vérité dans leur traduction des évènements qui ont jalonné le cours de ta vie, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout y est dit avec pudeur, justesse et sobriété. A sa lecture, j'ai, de nouveau, éprouvé les émotions fortes qui m'avaient traversée lors de la création de ton premier livre "Souvenance", que nous avions réalisé ensemble au-travers de l'écriture poétique de tes souvenirs.

Plus encore, en ce qui concerne cette quatrième parution - "Dans les sables de l'oubli" -,  ta relation documentée et objective de l'Histoire de l'Algérie m'a permis de sortir de l'ombre de ma jeunesse ce pan ignoré des "troubles et traumatismes" qui ont cruellement influé sur le déroulement de ta vie.

Bravo et merci d'avoir eu le courage de réveiller en ta mémoire ces souvenirs d'un temps passé - de bonheurs et douleurs confondus - dont l'émouvante révélation m'offre la chance de mieux te connaitre et d'éprouver la joie de me savoir intégrée dans le cercle de tes amis.

Par la puissance de ton récit, ce très beau livre mérite de connaitre un large succès auprès d'un lectorat diversifié.

Nicole M.

 Très cher Philippe ,

 J'ai lu avec grand plaisir et émotion ton évocation du passé déjà lointain de l'enfance et de l'adolescence qui ont construit l'adulte et le professionnel que tu es aujourd'hui.  A cela s'ajoute le partage de ces terribles années de guerre qui nous ont conduits en Lorraine  où une nouvelle vie nous a rapprochés. Merci pour cette belle et sensible écriture .

Jean V.

Je suis très heureux d'avoir lu ces pages pleines d'émotions écrites par mon grand père. J'ai entendu certaines de ces histoires au cours de ma vie, mais, ici, les mots ont été méticuleusement choisis pour partager ce qui a construit un enfant, puis un homme, un mari, un père et un grand père. J'ai découvert tes difficultés, la guerre, l'incompréhension. Je vois à quel point le monde dans lequel je suis né est si différent et pourtant si proche. Cet ouvrage attendait d'être écrit depuis plusieurs années, et chaque page est un élixir... Merci de partager ton histoire avec nous Poupy. Si cela a été important pour toi d'avoir écrit ce livre, ça l'est tout aussi pour nous de l'avoir lu. Je ne peux donc que te remercier.

Alexandre B.

Un grand merci, Philippe de m'avoir réveillée en lisant votre livre pleins de bons souvenirs de mon enfance heureuse à La Calle... Oh ! Combien de mots, de proverbes, de jeux, etc. me sont revenus en mémoire. J'ai pleuré en lisant le chapitre "Les malheurs" ... merveilleusement décrit, lors de ces douloureux événements. 
Vous êtes un excellent écrivain. J'adore Destinée, page 242 : 


"Naître dans un pays que l'on croit sien,
découvrir qu'il n'est pas nôtre
et le quitter dans l'affliction."

Claudine Z.

Je viens de terminer "Dans les sables de l'oubli" que j'ai lu avec un très grand plaisir !! Merci de la confiance que tu nous témoignes en nous proposant ce livre… Je l'ai pris en main il n'y a pas longtemps mais alors, comme Jacques, je ne l'ai plus lâché ! Je connaissais tes qualités de poète, je découvre, sans surprise, la qualité de ta prose et j'y ai sûrement enrichi mon vocabulaire.

Je suis émerveillée de la richesse et de la précision de tes souvenirs de jeunesse ; certains de ces souvenirs ont réveillé les miens (Sympa : le bain occasionnel dans un baquet ou dans les bacs d'une buanderie, les lithinés du Dr Gustin, les photos d'école, bien plus tard, un steak exceptionnel de baleine en voyage en Norvège et beaucoup moins sympa : la violence familiale …).

Le chapitre "Malheurs" a sûrement évoqué quelques souvenirs émouvants à Jacques mais sans commune mesure avec les tiens ! La dernière phrase de l'épilogue est bien sombre mais la photo finale et ce que je crois connaître de vous apportent de l'eau au moulin de la résilience dont nous sommes capables, non ?

J'espère que toute ta famille a suivi ce même chemin malgré tout.

Marie-José G.

Marble Surface

Au-delà du plaisir pris à suivre votre prose donner vie à vos souvenirs d’enfance (j'ai fait, par moments des ponts avec Pagnol dont la lecture m’a tant marquée dans ma deuxième partie d’enfance), la sensibilité toute en nuances qui se dégage de ces textes m’a vraiment touchée.   «â€¯Les Noces » de Camus est un opus qui m’avait émue au plus haut point : nous, lecteurs, accédons grâce au pouvoir des mots, à la beauté de l’Algérie, à son parfum, ses couleurs, ses senteurs…. L’expression même d’une sensualité qui se trouve dans ce qui nous environne. De vos souvenirs, ce sont précisément ceux-là, ceux qui convoquent les sens, que j’ai préféré : la dégustation de la figue du matin, les plongeons libérateurs dans la mer, la dégustation des huîtres, la beauté des ruines de Tipaza sous la brise marine, bref ceux dont le pouvoir d’évocation, comme chez Camus, me transportent littéralement/littérairement dans un univers chaleureux comme les bras d’une maman aimante.  

Je perçois au travers de vos textes, tous le sens de l’expression «â€¯mère- patrie ». La chaleur, la tendresse, la joie, vous les trouviez dans ce que vous a apporté le pays de votre enfance : une douceur de vivre et aussi un côté rassurant, contenant même, dont on sent que vous avez, encore aujourd’hui, une grande nostalgie. Quelque chose du paradis perdu.  Et bien que vous évoquiez l’insécurité due à la marche implacable des événements qui vous ont tous conduits à l’exode, je crois percevoir que l’internat pendant vos années d’adolescence, aussi dur qu’il fut, vous en a d’une certaine façon protégé : ah l’importance des repères ! Ceux de votre scolarité étaient rythmés comme une horloge !  Vous nous faites croiser de belles figures féminines avec votre mère courage, votre grand-mère, vos tantes, votre cousine puis enfin votre mie Kine : celle qui, d’une certaine façon, a pris le relais des premières mais aussi celui de votre mère-patrie, et adouci l’exode et en vous offrant de nouvelles racines. 

Mais la première rencontre reste celle d’un garçon sensible, peut-être même hypersensible, même si vous évoquez les évènements marquants avec une grande retenue (celle des grands sensibles justement). Un garçon qui, me semble-t-il comprendre, a souffert de solitude dans son éloignement familial trop précoce.   Je retrouve aussi le Philippe que je connais, à l’affût des beautés du monde toujours avec son appareil photo, le Philippe bricoleur aussi, mais je découvre le Philippe qui a souffert d’un manque d’affection dans sa prime enfance et d’une succession de séparations douloureuses : celle des parents, la mort de Pépé, et l’ultime et violent départ d’Algérie ! Des pertes successives qui ont sans aucun doute façonné l’adulte que vous êtes devenu.  

Je ne parlerai pas des traumatismes qui ne sont pas traités en tant que tels (les violences familiales, l’attentat, les bombes...) mais je ne doute pas qu’ils ont dû peupler des nuits difficiles ! 

Quel vécu pour un enfant et un jeune homme ! Et quelle belle résilience laisse à voir votre vie depuis le retour en France : votre famille, votre carrière, votre retraite jalonnée d’escapades, les réussites de vos enfants et petits-enfants ! 

Vous connaissant un peu, je crois que vous n’avez jamais enfoui en vous cette grande sensibilité, vous ne vous êtes pas «â€¯durci » en réaction.  

La nostalgie en vous semble davantage s’être installée comme une caractéristique permanente qu’un poison qui vous détruirait. Peut-être en avez-vous fait une force de vie ?  

Au-delà de ces considérations sur mes ressentis de lecture, j’ai constaté avec plaisir que votre prose est particulièrement agréable à lire. Prévoyez-vous une suite à vos mémoires ? 

Catherine D.

Shadow on Concrete Wall

Une lecture prenante et émouvante d’une aventure familiale dans l’Histoire méconnue et quelque peu ostracisée de l’Algérie Française. Des instants de vie et des souvenirs s’égrainent au fil des « événements » de cette guerre dont on veut taire le nom. On partage les émotions, les petits bonheurs quotidiens mais aussi les doutes, les incertitudes et les déchirures d’un enfant puis d’un jeune homme dont les racines sont toujours sur sa terre natale mais dans un pays qui n’est plus le sien. Un pan se lève sur les failles de l’accueil des déracinés d’hier et crée un curieux écho sur l’accueil des déracinés d’aujourd’hui. Merci Philippe.

Valérie B.

J'ai profondément admiré l'ouvrage en lui-même, car je sais l'implication et la constance qu'il t'a demandé pour être mené à bien. Ce fut un plaisir de retrouver toutes les petites choses, si bien décrites, qui faisaient la vie d'un enfant pied-noir et de revivre les "événements" vus par un spectateur du premier rang. Cette lecture m'a fait comprendre l'homme sensible que tu es devenu. Continue à écrire, tu le fais si bien !

J. C.

« Dans les Sables de L’Oubli » nous happe pour nous faire revivre, par le biais des mots, des souvenirs connus et inconnus. Découvrir ainsi l’histoire de son grand-père mêlée à l’Histoire avec un grand H est bouleversant.

Le choix des mots, effectué avec soin, pour décrire chaque épisode vécu jusqu’au grand départ nous transporte avec émotion, tristesse, nostalgie, angoisse, mais aussi bonheur et tendresse. J’ai découvert au fil des pages des lieux, des personnes, des relations, des évènements qui ont marqué mon grand-père, mais également une famille… des familles et un pays.

Nous sommes plongés dans ses souvenirs, mais pas que. L’Histoire nous est également contée, par le biais de photos ou extraits de journaux, replaçant le contexte pour nous, qui n’avons connu ni cette époque, ni ce pays.

Je ne peux que recommander cette lecture, proche ou pas, pied-noir ou pas, en connaissant ou non l’Algérie. » 

Noémie B.

En te lisant j'ai retrouvé l'adolescente que j'étais, j'ai revécu les événements comme une ombre derrière toi, d'abord les moments joyeux d'insouciance dans notre pays de lumière, puis le doute, la peur et finalement l'exil. Merci pour ces moments de bonheur, de joie, d'émotion et d'angoisse que tu as su si bien restituer.

Michelle B.

C’est un exercice difficile de te dire ce que j’ai ressenti à la lecture de ton livre. 
Je l’ai lu avec ce que je pensais connaître de toi ...
Il y a l’Algérie ... et son histoire.
Il y a le chemin parcouru sur des sentiers parfois chaotiques qui ont fait saigner tes genoux et aussi ton cœur et ton âme ... souvent ...
Mais aussi tous ces sentiers  baignés de lumières, d’odeurs, de saveurs ....
Il y a les amitiés, les petites expériences jardinières ou techniques pétaradantes, les premières transgressions de la loi ....
Il y a l’enfance, l’adolescence, les débuts professionnels avec des craies qui jouent des mauvais tours ...
Ce livre nous offre ton intime ... et il nous incite à nous interroger sur le nôtre ...
Alors merci 

Annie B.

Pour avoir jadis travaillé sur le fonctionnement et la finalité du récit autobiographique, je craignais qu'à la lecture de ton ouvrage, je m'expose à ce malaise teinté de curiosité semblable à celui de l'enfant surpris à lorgner par le trou de serrure de l'intimité familiale...Je craignais aussi de ne pas me sentir concerné par le récit d'une existence bourgeoise et algérienne bien loin de la modestie et de la rigueur de mon enfance vosgienne; quoi de commun , en effet,  entre la pulpe sucrée de la figue et la discrète" brimbelle", entre les enivrantes senteurs méditerranéennes et les rudes effluves de la fougère et du sapin, entre les "sables de l'oubli" et la terre ingrate et  collante cultivée par mes pères...

            Et pourtant, au fil des pages, voici que s'établissent des ponts, comme autant d'échos, entre ces deux univers si différents : les sensations associées à l'école républicaine ( le crissement de la craie sur l'ardoise, ou de la plume sur le cahier du jour, l'odeur rassurante des crayons fraichement taillés...) les rites dominicaux, le service de l'autel, les réjouissances familiales et la fête foraine (ah ! les kilos de sucre !) et puis l'école normale qui détermina définitivement l'orientation de nos existences; et par dessus tout cette même nostalgie de l'enfance que l'on s'efforce (en vain ?) de repeindre aux couleurs d'un paradis perdu.

            Reste à ta charge cette blessure algérienne qui semble vouloir mettre un terme à tous ces "souvenirs dormants" et que tu évoques avec une pudeur qui dénote une souffrance latente, peut-être un peu moins lourde à assumer dès lors que tu as choisi de faire de nous les témoins privilégiés de cette belle et sincère confidence. Merci Philippe.

Pierre C.

Bonjour Philippe, 

Passionnant ton livre " Dans les sables de l'oubli ", j'ai beaucoup aimé. 

Que tu écris bien !

Un beau vécu jusqu'à vingt ans. Catastrophique cette guerre d'Algérie, je ne connaissais pas très bien son déroulement, je vivais au Sénégal, loin de la capitale...

Merci de nous avoir fait partager l'histoire de ta jeunesse. 

Antoinette H.

C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu votre livre. En effet, depuis juin 1940, date de mes trois ans et surtout date de l'invasion allemande, j'ai vécu des situations comparables aux vôtres.

De plus, nous avons trouvé notre bonheur, vous dans l'est de la France, moi dans l'est de l'Algérie qui était encore française en 1960 !

Un grand merci pour m'avoir fait revivre ces souvenirs et avec beaucoup de talent.

Yves Z.

J'ai bienaimé ton livre. Il est agréable à lire par son style clair.

Il m'a fait remonter beaucoup de "bulles" : l'enfance dans un pays différent, la pension parfois dure. C'est aussi une belle tranche d'Histoire avec la découverte de faits que j'ignorais, en particulier de 39-40.

Et puis les "événements" avec leur lot de souffrances. La vie réelle des gens loin des clichés métropolitains, le pénible retour dans l'incompréhension des "français".

C'est un livre très poétique aussi, dans le choix des mots. Pas étonnant que tu aies reçu un prix de poésie, bien mérité.

C'est encore un beau voyage dans cette Algérie tant aimée. J'y ai retrouvé les endroits découverts en 1960 : Cherchell, Tipaza et ses ruines, le Chenoua, Ténès, Orléansville, Alger et le Télemny...

Merci pour ce bon moment de lecture.

Michelle P.

J'ai été interne moi aussi. Contrairement à toi j'ai aimé l'internat qui, assez curieusement, est pour moi synonyme de liberté, d'ouverture sur le monde, de partages d'expériences ! Mon inoubliable matricule, cousu sur toutes mes affaires et notamment sur une horrible blouse grise, était le 223. Dans quelques jours je dois rencontrer en Alsace le frère de mon premier voisin de dortoir qui m'a appris à faire le lit au carré mais aussi à chahuter lorsque la lumière était éteinte !. 

Rodolphe B.

Témoignage anonyme.jpg

Ton histoire m'a passionné, puisque c'est de toi qu'il s'agit. Outre la richesse du vocabulaire, la qualité et la précision des descriptions, la lecture d'un accès facile,  j'ai beaucoup aimé cette tranche de vie avec ses heurts et ses malheurs, cette vie de famille qui m'a plongé dans des souvenirs personnels et m'a remémoré également des instants que je ne peux oublier.
Nous avons partiellement un parcours identique en ce qui concerne le rapport avec le père d'une part, mais surtout le passage à l'Ecole Normale que j'aurais pu décrire exactement de la même façon : les "corvées" quotidiennes, les heures d'étude, les dortoirs et certains tours pendables. Les photos ajoutent un plus à la description , nous faisons connaissance visuellement avec les membres de ta famille.

Cette tranche de vie au milieu d'événements qui ont marqué, non seulement la jeunesse embarquée dans une guerre qui n'a jamais voulu dire son nom, mais l'ensemble de la population  pied-noir et algérienne,  est un témoignage historique qui, j'en suis persuadé, a largement  sa place  chez un éditeur. Nombreux sont ceux, qui, comme moi, auraient plaisir à retrouver une partie de leur jeunesse à travers ton récit. Je ne sais pas si tu y as songé, mais  cela vaut la peine d'être tenté. Même si ce n'est pas le but premier de cette publication, j'y vois la raison profonde de l'écriture: enrichir d'autres avec son expérience personnelle, donner en quelque sorte du plaisir. Ecrire pour soi, c'est bien, pour les autres, c'est mieux. Je ne  suis pas le mieux placé pour me permettre ces avis, mais c'est profondément ce que je pense en ce qui te concerne.

Claude W.

Hello Philippe.

​

J'ai lu avec attention ton livre.

Comme un livre de chevet, mais en laissant du temps entre différents chapitres. Ce n'est pas un livre que l'on dévore sans prendre du recul.

- Lire entre les lignes ,

- Analyser les constructions des phrases ,

- Sentir les vagues de souvenirs et de non dits entre les points et les virgules. 

​

C'est ça mon ressenti pour ton livre qui  traduit ta grande sensibilité à fleur de peau que tu exprimes journellement ou presque au travers de tes photos. Ton livre traduit une souffrance  réelle et dufteuse un manque terrible d'amour ou supposé tel mais, quelque peu adoucie par la nostalgie d'un passé encore tellement présent et lointain à la foi. 

L'écriture de ce livre qui aurait séduit sans nul doute Lacan, Freud et Schopenhauer ne peut que  s'accorder à  ton futur en libérant ou en lissant certaines rugosités en prodiguant les baumes nécessaires au travers de de ta merveilleuse moitié qui a su te soutenir en apportant l'équilibre, amour ... et famille. Famille que vous avez su construire avec bonheur.

Merci de m'avoir confié ce livre.

Bien Amicalement

 Didier B.

...Bref, j'ai tout lu. La trame de fond est bien sûr la même pour nous, dont le passage à l'EN. Pour le reste je vois par contre que nous avons eu des parcours différents (enfance), par exemple j'étais purement citadin (Alger)... 

J'ai noté me semble-t-il que tu as aussi des zones "blanches" dans tes souvenir, même

si ce n'est pas clairement exprimé, de même que je trouve qu'il y a assez souvent une pointe de mélancolie sous-jacente, heureusement compensée par des propos ou des faits plus positifs.

Pierre M.

Quelle émotion de lire votre livre; vous avez tellement bien retranscrit les lieux, les paysages et même les senteurs de notre belle Algérie. Merci pour ce très beau document. Vos souvenirs recoupent parfois les miens; El Kettani, la Kabylie et bien évidemment l'ENIB. ... Contrairement à vous, les sorties dans le petit bois étaient une corvée...

Jacqueline C-S

J'ai beaucoup apprécié  ton livre de mémoires de ton enfance et adolescence  jusqu'à 22 ans en Algérie. Il se lit facilement et m'a permis de mieux te connaître avec ta sensibilité, ta modestie, ton intelligence et ta gentillesse avec ta famille, dans un milieu modeste comme moi. 

Jacqueline B.

J’ai achevé ton livre hier soir. J’ai, comme une de tes correspondantes, fait le parallèle avec les souvenirs d’enfance de Pagnol. Mais là ce sont les tiens, et bien sûr, je ne m’y retrouve pas, tout comme je ne me retrouve pas dans ceux de Pagnol. Or on tend en lisant une autobiographie à s’identifier à l’auteur. Ce n’est pas une critique, juste une constatation, et ça n’empêche pas tout l’intérêt qu’on peut y trouver. Mon plaisir s’est accru en avançant dans ma lecture. Je t’avouerai que si tes débuts m’ont laissé quelque peu indifférent, c’est la période du lycée puis surtout celle de l’EN qui m’ont intéressé.

J’ai apprécié tout d’abord la forme, le découpage en sous-chapitres bien isolés, sans compter les illustrations, en particulier les photos. J’ai aussi été très agréablement surpris par les citations de tes poèmes, une idée à laquelle je n’aurais jamais pensé. Il est vrai qu’écrire de la poésie n’a jamais été dans ma compétence. ...

Et puis, dans ton style déjà bien séduisant, il y a de ci de là des fulgurances. La première, je l’ai ressentie dès le départ, page 14, dans ta description d’Alger pendant la guerre. Je n’ai pas noté les autres, elles sont nombreuses. Ton style, Jacqueline s’en est étonnée, te prenant avant tout pour un matheux. Mais être fort en maths ne veut pas dire que l’on ne savait pas écrire dans notre génération. Aujourd’hui, hélas…

J’ai un petit faible pour le chapitre Lay Saint-Christophe. Toi, Pied-Noir, tu as trouvé dans un voyage en métropole cette Jacqueline qui depuis a illuminé ta vie. Moi, Patos, c’est l’Algérie qui m’a permis de trouver cette Jacqueline qu’il me fallait et qui depuis est mon soleil. J’aime cette symétrie. ...

Je ne peux pas dire que tu m’aies décrit une Algérie séduisante, je n’ai fait qu’y passer vingt-sept mois et dans des conditions trop particulières. Pourtant j’ai aimé son soleil et ses paysages, et même les habitants des douars du fin fond des hauts plateaux, mais ce n’était que du pittoresque. Même si c’était la guerre, je n’avais pas la haine, et dans ma tête j'ai eu tout le temps deux vers de Baudelaire dans l’héautontimorouménos,

Je te frapperai sans haine
Comme Moïse le rocher. 

Par contre, quand tu décris des personnages, ta famille d’abord, là on est en ville, et je vois bien que d’un côté à l’autre de la Méditerranée, les gens étaient les mêmes.

Ton histoire, elle aurait aussi bien pu se dérouler en métropole. Il a fallu pour qu’elle se singularise que son cadre se pervertisse et qu’il s’avère que l’Algérie n’était pas la France. Tu as bien mis cette évolution dans ton livre, mais je ne peux m’empêcher de trouver que tu as été trop bref dans le drame final, vingt pages tout au plus. ... Il y a beaucoup à écrire sur cette période, il me semble que tu as un nouvel opus en route, peut-être est-ce là ton sujet.

Daniel B.

... Première observation : Il est très lisible car on ne peut pas se forcer à lire d'un trait. Il m'est arrivé de dire à un auteur que n'avais pas réussi à aller jusqu'au bout de la lecture, et pourquoi. Votre style est agréable dans un certain dépouillement, j'allais dire reposant. Mais c'est aussi une question de sensibilité personnelle comme en toute matière artistique.

Deuxième observation: cette saga familiale qui met en jeu un certain nombre de personnages a deux pôles d'intérêt. L'un pour les proches, familiers qui se reconnaîtront ou reconnaîtront un ascendant disparu, et c'est bien plus vivant qu'un arbre généalogique quoique l'un l'empêche pas l'autre, au contraire. L'autre pour des lecteurs externes dont je suis où il existe un intérêt double : historique dans la réalité d'un temps et des lieux, et ethnographique dans la façon de les vivre, témoignage sur un instantané d'une culture, d'une civilisation et de ses "outils" pour la vivre.
Bien entendu, le mot d'ethnographique pourrait être contesté tant il paraît décalé par rapport à notre vision moderne de cette science. mais c'est oublier au passage que nous avons vécu en un petit siècle plus d'événements majeurs sur tous les plans qu'en des milliers d'années de civilisation. Ainsi un lieu, une activité, une façon de vivre pouvaient devenir méconnaissables en  une petite décennie. Du jamais vu. En sommes-nous conscients ? J'en doute quand je vois les erreurs énormes qui nous menacent et que nous sommes prêts à recommencer.

Ce livre s'inscrit donc pour moi comme un témoignage de cette catégorie et en tant que chercheur dans les domaines de l'industrie, je recherche justement ce type d'ouvrage, rare, qui ne romance pas, mais nous livre une réalité vécue, incontestable, d'une façon "digeste".

Bien que les paysages, la culture, les personnes n'aient pas de rapport avec ce que j'ai pu vivre, je reconnais certaines similitudes qui nous introduisent dans une certaine universalité, et une invitation à une culture humaniste. Il y a des passages entiers que j'aurais pu écrire en les situant en Lorraine, notamment ceux qui ont trait à tous mes "ratages" en matière de bricolage (que je raconte dans un futur ouvrage à paraître au printemps prochain)... Aujourd'hui, je peux réaliser des maquettes pour des musées... On est pas condamné à l'échec ! Le levier de commande, si le corps suit évidemment, c'est bien le Désir que j'écris volontairement avec une majuscule. Comment le faire passer à nos descendants ? Je ne sais pas. Peut-être tout simplement en continuant jusqu'au bout du possible.

Pour revenir sur le livre au niveau des personnages, et cela vous étonnera peut-être, c'est à celui que l'on suit en "pointillés", dont on se demande quelle place il ou plutôt elle a vraiment. je n'ai réalisé au'à la fin de l'ouvrage que sa place était centrale. Il s'agit de Jacqueline. C'est très fort. Oui l'essentiel ne fait pas de bruit, ne s'expose pas.

Enfin, n'ayant pas vécu consciemment les événements d'Algérie, qu'indirectement par un cousin appelé dans une guerre dont il ne comprenait pas le sens, j'ai vécu jusqu'à la lecture de votre ouvrage dans une interprétation complètement fausse du fameux "Je vous ai compris". J'ai cru jusqu'alors qu'il était déjà dans sa logique d'une guerre inutile et de l'autodétermination comme il avait déclaré plus tard "Vive le Quabec libre". Grâce à votre livre je ne répercuterai pas une telle erreur d'interprétation. J'étais trop jeune, oui, mais j'ai tout de même vécu avec.Je n'aurais jamais pu imaginer que le général de Gaulle puisse en si peu de temps "renverser la vapeur". Le sens de l'histoire l'exigeait sans doute. sans doute a t-on épargné bien du sang. Je suis trop petit pour en juger.

Ah, j'oubliais, cette bonne idée d'intégrer des quatrains au long du récit. Trop souvent les lecteurs ont un préjugé défavorable sur la poésie comme s'il fallait être initié pour en lire. un simple quatrain, c'est léger, ça envoie...

Gérard D.

bottom of page